L’autoconservation consiste en la congélation et la conservation de ses propres gamètes (ovocytes ou spermatozoïdes) pour les avoir à disposition si, plus tard, un projet d’enfant devait nécessiter une AMP. Quand l’âge augmente, les chances de procréer diminuent et les risques pour la santé des enfants augmentent. Ce phénomène, physiologique, est plus précoce et plus marqué chez la femme. L’indication de l’autoconservation des gamètes n’est pas d’ordre médical mais résulte d’un choix de la personne.
Chances de succès et risques de l’AMP
- La conservation de ses gamètes ne garantit aucunement le succès d’une AMP ni la naissance d’un enfant, particulièrement l’autoconservation des spermatozoïdes. Pour connaître les chances de succès de l’AMP, rendez-vous sur www.procreation-medicale.fr.
L’autoconservation : le cadre
- La loi de la bioéthique introduit la possibilité d’auto-conserver ses gamètes :
- pour les femmes et les hommes en vue de la réalisation d’une AMP ultérieure ;
- sans condition d’infertilité ;
- sans condition de don d’une partie des gamètes à autrui ;
- dans le respect de conditions strictes dont certaines seront fixées par décret (limites d’âge, prise en charge médicale et financière…).
Quel est le coût de l’autoconservation de spermatozoïdes ?
- Les frais résultant du recueil de spermatozoïdes pour l’autoconservation sont pris en charge par l’Assurance maladie.
- Cependant, les frais de conservation de ces spermatozoïdes ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie et les assurés doivent s’acquitter d’un paiement de 40,50 € par an.