Est-ce que je peux donner mes spermatozoïdes ?

Je peux être donneur si j’ai entre 18 et 44 ans inclus et si je suis en bonne santé, que j’aie ou non des enfants.

Au cours d’entretiens et d’examens médicaux préalables, les médecins du centre de don de gamètes me donneront toutes les informations et s’assureront que :

Je ne prends pas de risque pour ma santé en réalisant ce don de gamètes ;
Il n’existe pas de risque important de transmission d’une maladie (génétique principalement) aux embryons, donc aux enfants qui naîtront de ce don grâce à des tests ;
Ma démarche est pleinement libre et éclairée.

illustration d'une consultation médicale entre un patient et un docteur

Enfin, je suis en accord avec les grands principes qui régissent le don de spermatozoïdes en France :

En France, le don de spermatozoïdes, comme celui d’ovocytes, est basé sur l’anonymat des donneurs et des receveurs.
Je ne pourrai pas connaître l’identité des bénéficiaires devenus parents grâce à mon don de gamètes. Et inversement.
Ces données d’identité sont strictement personnelles.

La loi de bioéthique de 2021 permet uniquement un droit d’accès aux origines pour les seules personnes issues d’un don de gamètes ou d’embryon dans le cadre d’un parcours de PMA.
Ainsi, elles peuvent, à leur majorité et si elles le souhaitent, accéder aux informations non identifiantes et à l’identité des donneurs en contactant la Commission d’Accès des Personnes nées d’une Assistance médicale à la procréation aux Données des tiers Donneurs (CAPADD).
Cette Commission est placée auprès du Ministère de la Santé et de la Prévention, et ces données sont strictement personnelles.

Le donneur ne perçoit aucune rémunération en contrepartie de son don, puisque le don de gamètes, qu’il s’agisse d’ovocytes ou de spermatozoïdes, s’inscrit dans une démarche de solidarité.
En application de la règle de neutralité financière, le donneur bénéficie de la prise en charge de tous les frais occasionnés par le don, frais médicaux (du bilan préalable au traitement des gamètes et au suivi après le don) et non-médicaux (frais de transport, d’hébergement, de garde d’enfants…).

Je suis informé et librement consentant pour donner mes spermatozoïdes.
Je devrai ainsi signer un formulaire de consentement.
Depuis le 1er septembre 2022 le consentement du conjoint ou de la conjointe n’est plus nécessaire pour donner ses gamètes.

Aucun lien de filiation ne pourra être établi entre la personne issue d’un don de gamètes et le donneur.
Les parents des enfants restent bien les femmes ou les couples qui les ont désirés et qui les ont vu naître, au terme d’un parcours de PMA.
Le donneur n’a aucune responsabilité envers les enfants nés de son don.

Il est urgent d’augmenter le nombre de donneurs.

Je donne mes spermatozoïdes

Pour qui donner ?

Depuis la révision de la loi de bioéthique de 2021, le don de spermatozoïdes peut être proposé :

à des couples composés d’un homme et d’une femme
à des couples composés de deux femmes
à des femmes célibataires

Dans tous les cas, les personnes receveuses doivent être en âge de procréer et faire leur démarche dans le cadre médical et légal de procréation médicalement assistée (PMA).

Les idées reçues sur le don de spermatozoïdes

J’ai 45 ans, je peux encore donner mes spermatozoïdes.

Faux

Je n’ai jamais eu d’enfant, je peux tout de même donner mes spermatozoïdes.

Vrai

Le consentement de mon ou de ma partenaire est nécessaire pour que je puisse réaliser un don.

Faux

Mon don pourra bénécifier à des couples composés d’un homme et d’une femme, à des couples de femmes et à des femmes seules.

Vrai

Je suis obligé de me rendre dans un centre de don pour les recueils.

Vrai

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Au 31/12,22, plus de 5 000 personnes étaient en attente d’un don de spermatozoïdes. Aidez-nous à trouver des donneurs et à #FaireDesParents en partageant ce site autour de vous !